Abdullah Ibrahim, le sorcier du jazz sud-africain
59 Rue des Archives - Un pódcast de David Koperhant, Adrien Belkout et Rebecca Zissmann
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Abullah Ibrahim et son ensemble "Ekaya". Ils sont rares les musiciens qui ont incarné l’histoire de leur pays. Et incontestablement, Abdullah Ibrahim est de ceux-là. D’abord connu sous le nom de Dollar Brand, son destin a épousé des décennies d’Histoire et de luttes du peuple noir en Afrique du Sud… Né à Cape Town en 1934, fondateur de l’un des premiers grands groupes de jazz de son pays (les Jazz Epistles), Abdullah Ibrahim est un poète plus qu’un pianiste, un conteur plus qu’un jazzman… Un formidable coloriste découvert en Europe par Duke Ellington, et dont on dit qu’il aurait influencé l’art du solo de Keith Jarrett dans les années 70 ! Aujourd’hui, Abdullah Ibrahim a toujours des choses à dire : Son nouvel album avec l’ensemble Ekaya, “The Balance”, est paru Vendredi, et un piano solo intitulé “Dream Time” sortira lui à la fin du mois d'Août. Deux bonnes raisons de partir sur les traces d’un musicien qui, à 84 ans, a passé l’essentiel de sa vie en exil mais n’a jamais oublié d’où il vient : ''D’une certaine manière, dans notre musique, nous n’avons jamais quitté l’Afrique du Sud, a dit un jour Abdullah Ibrahim… Je sais où sont mes racines, et elles restent avec moi... “ Invités: Denis-Constant Martin, ancien Directeur de recherches à la Fondation Nationale des Sciences Politiques, CERI et Centre Les Afriques dans le Monde. Auteur de Sounding the Cape, Music, Identity and Politics in South Africa (Somerset West, African Minds, 2013) et Cape Town Harmonies, Memory, Humour and Resilience avec Armelle Gaulier (Somerset West, African Minds, 2017) Cheikh Tidiane Fall, batteur, percussioniste, ancien membre du groupe d'Abdullah Ibrahim. Etagère n°4… Boite n°6… Dossier AI1934… Abdullah Ibrahim, le sorcier du jazz sud africain.