"The Blues And The Abstract Truth", l'album culte de Oliver Nelson
59 Rue des Archives - Un pódcast de David Koperhant, Adrien Belkout et Rebecca Zissmann
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Avec ses arrangements léchés, ses sonorités amples et son casting 5 étoiles, “The Blues And The Abstract Truth” est un classique absolu du jazz moderne… Mais c’est surtout l’avènement d’un saxophoniste et compositeur qui, le temps d’une séance, le 23 Février 1961, aura atteint l’état de grâce… Héros méconnu, héros “tragique” pour le chroniqueur Len Lyons, Oliver Nelson est à ranger dans la catégorie des oubliés du jazz : s’il est vénéré par de nombreux musiciens et mélomanes, il reste relativement peu connu du grand public. La faute à une trajectoire aussi discrète que furtive, qui l’a vu se consumer dans les studios d’Hollywood et mourir brutalement à l’âge de 43 ans. Pourtant, en tant que compositeur et arrangeur, Oliver Nelson aurait pu facilement boxer dans la catégorie poids lourds : celle des Duke Ellington, Charles Mingus, Gil Evans ou autres Quincy Jones… Ce qui est sûr, c’est qu’avec les 6 titres de “The Blues And The Abstract Truth”, et en particulier son ouverture, le mythique “Stolen Moments”, Oliver Nelson avait trouvé sa signature. Étagère 7… Boîte n°12… Dossier ON1961… “The Blues And The Abstract Truth”, l’album culte d’Oliver Nelson.