EP148 - Accouchement à la maison, les chiffres et la réalité face aux projections et idées ancrées - Floriane Obrecht, sage-femme
La Matrescence - Un pódcast de Clémentine Sarlat
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Merci à Morphée de soutenir La Matrescence ! Avec le code MATRESCENCE profitez de 10€ de réduction pour l'achat d'une box Mon Petit Morphée sur Morphée.co ! LA PREMIERE NEWSLETTER DU PODCAST EST PRETE : INSCRIS-TOI J’ai souvent parlé d’accouchement à la maison dans ce podcast. Une première fois en 2019, en interviewant ma sage-femme Isabelle Deputier (épisode 18) et en racontant mes propres accouchement (épisode 66 & épisode 105). Accoucher à la maison, j’en ai personnellement fait l’expérience deux fois dans ma vie avec la conviction profonde que c’était le meilleur choix pour moi et mon bébé. Nous avons toutes et tous un rapport très personnel à la sécurité, lorsqu’il s’agit de mettre au monde notre enfant. Pour moi, c’était en dehors de l’hôpital. Pour être la boss, souveraine de ce moment, dans mon cocon. Lorsque l’on accouche chez soi accompagnée d’une sage-femme qui est formée, nous accumulons du savoir, de la connaissance de notre corps, de nos capacités. Mais nous mesurons également les risques pris. Le sujet n’est pas éludé dans la préparation. Depuis 2018, Floriane Stoffer Obrecht, sage-femme libérale, compile les datas des sages-femmes qui accompagnent les femmes et les familles dans ce parcours encore très singulier en France. Depuis 5 ans donc, Floriane traite les infos remontées par ses consœurs qui sont entre 60 et 100 chaque année à pratiquer. Quels sont les résultats ? Que dit le rapport de l’APAAD (l’association de professionnelles de l’accompagnement des accouchements à domicile.) concernant les risques ou non de choisir de donner la vie à son domicile, en France, pour la mère ou pour le bébé à venir? Avant d’écouter, nous voulons toutes les deux spécifier que cet épisode sort dans un moment où le sujet est sensible et à nouveau au cœur de débat, au vu de l’actualité récente. Et c’est bien normal. En novembre, une mère et son bébé sont décédés lors d’un transfert entre le domicile et l'hôpital. Un cas extrêmement rare lors d’un accouchement à domicile. Et Floriane l’évoque. Cet épisode vient donc remettre des datas fournies et étayées concernant une pratique qui génère beaucoup de fantasmes et de débats. Rappelons, avant de démarrer, qu’un sondage de l’IFOP en 2021 révélait que 36% des femmes âgées de 18 à 45 ans pouvaient envisager l’accouchement à domicile! La demande est là… à vous de vous faire une idée! Je vous souhaite une très bonne écoute. Rejoignez La Matrescence, faites partie des cercles sur Patreon, et suivez les news Instagram & Tiktok. Si vous voulez recevoir la newsletter, c'est par ici : https://lamatrescence.myflodesk.com/newsletter. Ressources de l’épisode : Livre de Floriane : “C’est mon accouchement” ** EXTRAIT ARTICLE DU MONDE : “Les pro-AAD peuvent aussi s’appuyer, désormais, sur la méta-analyse d’une chercheuse en obstétrique canadienne, Eileen Hutton, prenant en compte un échantillon de 500 000 naissances à domicile étudiées dans dix pays industrialisés (Pays-Bas, Etats-Unis, Royaume-Uni, Nouvelle-Zélande, Suède, Canada, Australie, Japon, Islande, Norvège) entre 1990 et 2018. Publiée en 2019 par la revue scientifique The Lancet, ****l’enquête conclut, sans ambiguïté : « Le risque de mortalité périnatale ou néonatale n’était pas différent quand l’accouchement était prévu à la maison ou à l’hôpital. » ** Association : APAAD ** ENTRETIEN IFOP : "IL Y’A UNE RÉELLE DEMANDE DE LA PART DU PUBLIC, CE QUI CONSTITUE UN MAGNIFIQUE ARGUMENT À PRÉSENTER AUX ÉLUS ET AUX INSTANCES”