Glenn Gould ne s’intéressait pas plus au jazz qu’aux Beatles

Les Matins Jazz - Un pódcast de Laure Albernhe et Mathieu Beaudou

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 « La raison véritable de cet attrait [pour les Beatles], camouflée derrière la même illusion ingénieuse qu’entretenaient les intellectuels de cafés pour se persuader des mérites de Charlie Parker dans les années 1940 ou de Lennie Tristano dans les années 1950, réside dans le besoin de considérer le plus banal des accords parfaits comme un purgatif… » Bon. Le pianiste Glenn Gould n'aimait pas le jazz mais on n'arrive pas à lui en vouloir. Alors aujourd'hui, à l'occasion du 40e anniversaire de sa disparition, on célèbre son non-amour du jazz . "Je ne voudrais pas avoir l’air condescendant, mais je trouve que toute l’idéologie qui essaie de faire croire que le jazz et la musique classique finiront par converger n’est que pures balivernes." Dans ces Matins Jazz, on célèbre aussi la Semaine mondiale de l'Espace, en écoutant le "Milky Way Blues" constitué à partir de la mise en musique des gaz qui, par leurs mouvements, crééent la rotation de la Voie lactée. Rassurez-vous, on vous explique tout! Et on vous emmène aussi à la Fondation Vasarely à Aix-en-Provence pour l'exposition "Modernités cosmiques". Enfin, on se penche sur l'histoire de certains aliments (cacao, sucre, bananes, riz…) à l'occasion du passage à Lyon de la pièce de théâtre "Autophagies".

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