Le guitariste Marc Ribot, résistance magnétique, à Son(s) d'Hiver

Les Matins Jazz - Un pódcast de Laure Albernhe et Mathieu Beaudou

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"Ma musique a toujours été mue par le jeu entre les opposés, qui peuvent coexister dans la même phrase, dans le même moment." Ce soir et demain, le guitariste new yorkais Marc Ribot va fêter ses 70 ans sur la scène du festival Sons d’Hiver, en région parisienne. Marc Ribot, c’est un type qu’on ne peut pas mettre dans une case. Guitariste underground que l’on s’arrache : Caetano Veloso, Alain Bashung ou Elvis Costello l’ont embauché et ça pourrait suffire à faire un CV. Mais ce CV est long comme le bras, qui a commencé sur la scène downtown new-yorkaise, en passant par le klezmer, la soul, le rock, et même la musique cubaine, Marc Ribot, complice du saxophoniste et compositeur John Zorn, grand ami (musical mais pas seulement) de Tom Waits, est le pourvoyeur d’un jazz déglingue, de la musique qu’on peut difficilement vous mettre dans les oreilles de si bon matin, traversé par des instants d’une grâce absolue. Une musique de résistance, c’est ce qu'il raconte aujourd’hui au journaliste Jacques Denis dans les colonnes de Libération.  Ce matin, on poursuit notre feuilleton de la semaine consacré au festival Dia(s)porama. Ce matin, focus sur le film de Noé Debré "Le dernier des Juifs", avec Agnès Jaoui, qui sera projeté ce soir en avant-première nationale. On en parle avec la coordinatrice du festival, Fabienne Cohen-Salmon. Et on vous parle de cette île de Tromelin, où ont été abandonnés au XVIIIe siècle cent-soixante esclaves malgaches, qui est au œur de la pièce de l’auteur togolais Elemawusi Agbedjidji, "La Chute infinie des soleils", à voir cette semaine au Théâtre des Célestins, à Lyon.    

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