L'influence des solos de Max Roach sur le flow du rappeur Notorious BIG

Les Matins Jazz - Un pódcast de Laure Albernhe et Mathieu Beaudou

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  Mort à 24 ans après avoir enregistré deux albums studio seulement (dont un sortira juste après sa mort), Christopher Wallace, alias Notorious B.I.G., s’est hissé au rang de légende du rap. Le documentaire "Biggie : I got a story to tell" disponible sur Netflix revient sur le parcours fulgurant de ce jeune homme surdoué, qui avait fréquenté lorsqu’il était tout jeune Donald Harrison Jr. Le saxophoniste de jazz explique que lorsqu’il était jeune musicien dans le quartier où vivait BIG à Clinton Hill (NYC), il a voulu l’aider comme il avait été aidé lui-même par ses aînés, en lui transmettant sa passion du jazz : “Je voulais mettre BIG au jazz, tellement il était doué (…) Ensemble, on a travaillé à appliquer l’équivalent de la caisse claire dans le bebop dans le rythme d’un texte de rap. On a écouté Max Roach avec Clifford Brown. Max a une façon très mélodieuse de jouer de la batterie. Il transforme le rythme en mélodie. Si on ralentit un peu et qu'on ajoute des paroles, on remarque que Notorious B.I.G. accentuait ces notes et ces rimes d’une façon qui fait ressortir les qualités subtiles d’un solo de bebop. C’est incroyable.” Dans ces Matins Jazz, on vit la folle et tragique aventure du compositeur de musiques de films Michel Magne, au cœur de la formidable BDstrong> "Les amants d'Hérouville - Une histoire vraie" (Ed. Delcourt), on découvre le titanesque projet du contrebassiste new yorkais William Parker et on découvre des figures oubliées de l'abolitionnisme dans le magazine Géo.

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