À la Une: Élisabeth Borne reconduite… de justesse

Revue de presse des hebdomadaires français - Un pódcast de RFI - Domingos

Categorías:

En attendant des « ajustements » au gouvernement, « la Première ministre sauve son poste à Matignon » titre Aujourd’hui en France. Le quotidien souligne un « télescopage cruel de calendrier : ce mardi soir les membres du gouvernement sont invités avec leur conjoint à dîner à l’Élysée… Rituel classique avant la trêve estivale. Certains vont venir pour être remerciés 24 heures plus tard. C’est rugueux ».Discrète confirmation d’Élisabeth Borne, après la contestation de la réforme des retraites qu'elle portait, mais jusqu’à quand ? Le Figaro cite ces propos tenus dans un ministère : « Comme c’est le cas depuis mai 2022, ce quinquennat est décousu et se construit comme une multiplication de CDD ».Libération relaie les commentaires de l’oppositionPour Marine Le Pen, le maintien d’Élisabeth Borne traduit la « dramatique déconnexion d’un président qui a perdu tout contact avec le peuple ». « La macronie se rétrécit, lance la présidente du groupe LFI à l’Assemblée Mathilde Panot, personne ne veut monter sur un bateau qui coule ».La France insoumise dont le chef de file est à la Une du Figaro avec ce titre : « Mélenchon dans la stratégie du scandale permanent ». En cause, ses propos assimilant à l’extrême droite le président du Crif, le Conseil qui représente les institutions juives de France. De quoi, dit le journal, « provoquer de longs soupirs de lassitude au sein de la Nupes. Mélenchon ne fait que s’isoler au sein de la coalition de gauche… »Retour sur les émeutes qui ont suivi la mort de Nahel Pour une analyse à froid, « le racisme systémique » a été le « catalyseur de la colère dans les banlieues » écrit L'Humanité. Le quotidien fustige la réponse du quai d’Orsay à la déclaration de l’ONU, qui exhortait alors la France à s’attaquer au racisme dans les rangs de sa police. « Accusation infondée » a répondu Paris. Dans les colonnes de L’Humanité, des témoignages disent le contraire. Celui de Sofiane, violemment interpellé à Nanterre. Insultes et coups de pieds dans la tête pour avoir de son aveu « roulé un peu trop vite ». Il est ressorti libre de sa garde à vue. Aucune charge n’a été retenue contre lui.De son côté, La Croix revient en chiffres sur ces émeutes. Pour le journal, les violences de ces dernières semaines interrogent le modèle d’intégration à la française. Et il répond donc en chiffres à toute une série de questions : « Le pays est-il en train de se ghettoïser ? Peut-on parler de racisme systémique dans la police ? Les descendants de migrants sont-ils discriminés ? » Et à la lecture du journal, aucune réponse n’est manichéenne. Le journal cite une étude de France Stratégie qui a cherché à déterminer le facteur le plus important d’inégalité. Il en ressort que l’origine sociale compte bien plus que l’ascendance migratoire.40 degrés attendus en France, 48 en SardaigneLa canicule est à nouveau à la Une. Pour Libération, l’heure n’est plus aux lamentations mais… à l’adaptation. Le secteur du tourisme est en première ligne. Dans le sud de l’Europe, les destinations les plus prisées ne sont pas adaptées. En tout cas pas toutes. Barcelone est une des villes les plus avancées, avec en période de canicule des refuges thermiques pour les visiteurs : tous les espaces publics et écoles sont ouverts avec des points d’eau, de l’ombre et des espaces de repos.Mais de nombreuses villes peinent à trouver les moyens pour faire face au réchauffement… Comme à Athènes, où la végétalisation annoncée par le maire pour rafraîchir l’atmosphère tarde à se concrétiser. Les températures sont étouffantes dans la capitale grecque et les degrés ne sont pas les seuls en cause, raconte l’envoyé spéciale du journal : « Le manque d’air fige la sensation de plomb. Plus l’après-midi avance, plus on ressemble à des zombies avec les yeux cernés et quand on se lève à trois heures du matin, on soupire d’aise parce qu’il fait 33 degrés ». Et on est loin encore des 53,3 degrés enregistrés dimanche aux États-Unis dans la vallée de la Mort.

Visit the podcast's native language site